Dés partir du dimanche 20 novembre 2016
Dès ce dimanche 20 Novembre, un nouveau décret contraint les conducteurs de deux-roues, scooters, et moto à porter des gants homologués. Les enfants passagers et les scooters à trois ou quatre roues sont aussi concernés par cette disposition visant à renforcer la sécurité routière, et les quads n’ont pas été oubliés… En fait, sont concernés les conducteurs de véhicules dépourvus de portières et de ceintures de sécurité.
1. Pourquoi ce décret ?
En 2015, le Comité Interministériel de la Sécurité Routière a élaboré un panel de mesures destinées à réduire le nombre d’accidents de la route. Ce décret en découle directement.
Force est de constater que les motards sont particulièrement exposés aux accidents, et leur équipement constitue leur seule protection. Le port du casque obligatoire n’est que la première étape d’un processus qui mènera certainement d’ici quelques années à imposer d’autres équipements de protection homologués telles que le blouson et les dorsales, ou les bottes renforcées.
Les mains du motard particulièrement vulnérables, en cas de chute. Notre premier réflexe est de nous en servir pour nous protéger, et sans protection, les conséquences peuvent êtres très graves : brûlures, fractures etc… Selon le Registre du Rhône, les blessures aux mains ou aux poignets concerne près de 20 % des accidentés en deux-roues.
2. Quels gants sont désormais autorisés par la loi ?
Les gants qui ne sont pas spécifiquement conçus pour la pratique de la moto sont désormais à bannir. Vos gants doivent être certifiés CE. La présence de l’’étiquette norme CE sur vos gants est désormais une obligation !
Les gants, pour être homologué ont dû satisfaire aux conditions exigées lors de tests concernant la résistance : à l’abrasion, à l’arrachement, à l’éclatement, aux déchirements et coupures et leur système de maintien. Ils sont renforcés au niveau de la paume de votre main, et de vos articulations, intègrent des coques qui protègent vos phalanges et recouvrent le poignet. Ils disposent aussi d’une patte de serrage.
3. Quelles sanctions pour les contrevenants ?
La sanction sera moins lourde que celle concernant le port du casque (Les mains ne sont pas des organes vitaux). Vous devrez payer une amende de 68 euros, ramenée à 45 euros si vous réglez rapidement, que vous soyez conducteur ou passager. Et les conducteurs d’une 125 cm3 et plus perdront un point sur leur permis de conduire, qu’ils ne récupèreront qu’au bout de deux ans sans infraction.
L’équipement du motard représente un investissement conséquent, et ce décret a fait des mécontents. Cependant une large majorité de motards est déjà consciente de la nécessité de protéger ses mains, le froid les y contraint de toute façon.
Quant à l’aspect financier, il est certes contraignant et peut même devenir dissuasif, mais que dire des frais d’hospitalisation et des séquelles résultant de blessures qui auraient pu être évitées ou au moins atténuées par un équipement adéquat…
Cette réglementation était envisagée depuis plusieurs année, et son application ne peut constituer une surprise que pour les motards encore peu expérimentés.