Le Comenchro Motorcycle Club est un gang de motards connus pour semer la terreur, nommés aussi « 1% ». Ce club de bikers qui ne respecte aucune loi établie, a vu le jour dans les années 1966 à Sydney, en Australie. Les Bikers du MC Comanchero sont reconnaissables grâce à un écusson spécifique rouge, jaune et noir prônant un condor en son centre.
Vous aimeriez en savoir plus sur ce Gang de Bikers atypique ? Quelles sont ses origines et les spécificités du club ? Quelles sont les raisons qui font que ces motards gangsters sont hors-la-loi ?
Alors, vous avez choisi le bon article dans lequel nous levons le voile sur :
- L’origine du MC Comanchero
- Les spécificités du club
- Les couleurs et codes d’honneur des Comancheros
- Les accusations criminelles et justice
Afin de se remémorer l’histoire des différents gangs de bikers, il faut faire un bond dans le passé et remonter jusqu’aux années 1930. En effet, des organisations figurant parmi les plus dangereuses faisaient la première page des journaux de l’époque. Évidemment, c’est en raison des actions criminelles très fréquemment causées par les chefs et les membres de ces gangs diaboliques. Ces derniers se livrent à des actes de violences barbares ainsi qu’à des ventes et prises de stupéfiants.
Parmi ces gangs de motards effroyables que le monde a connus, figure encore de nos jours, le club Australien, le Comanchero MC.
Sommaire
L’origine du MC Comanchero
Comme énoncé un peu plus haut, le Comanchero MC a été fondé en Australie, à Sydney en 1966. Il fait partie des gangs les plus renommés qui ne sont pas originaire des Etats-Unis. Ces bikers redoutables et redoutés sont réputés pour le leadership et le look militariste de leur créateur, l’illustre Jock Ross, mais également pour être le principal gang ennemi de celui des Bandidos, pour lesquels ils vouent une haine effroyable et avec lequel ils se sont affrontés lors de l’épouvantable fusillade de Milperra (Massacre de la Fête des Pères) le 2 septembre 1984.
Un bouquin légendaire sorti en 1966 : « Hells Angels« , de l’auteur Hunter S. Thompson, lui-même biker, fait référence à un club portant aussi le nom de Comancheros. Pure coïncidence où lien direct, l’histoire ne nous le dit pas, mais, cet ouvrage a été publié la même année et l’auteur aurait employé le nom « Comancheros » bien avant la fondation du club australien qui nous intéresse ici. Toute une légende tourne autour de cette thèse fondée ou pas. Nous le découvrirons par la suite.
Le fondateur Jock Ross a régenté le club de façon drastique, infligeant et cautionnant des méthodes purement militaristes afin de former tous ses membres à combattre contre d’autres clubs ennemis. Ce dernier a notamment gratifié ses membres d’appellations aux consonances militaires, lui-même se faisant nommer « Suprême Commander« (commandant suprême).
Spécificités du club Comanchero
Dès l’intégration dans le club, chacun des membres est dans l’obligation de se plier à des règles particulièrement strictes.
En effet, chaque membre doit impérativement se soumettre à différentes étapes de recrutement spécifiques pour espérer faire partie du gang. Mais, tout comme dans l’armée, un grand nombre de grades sont à obtenir avant d’être considéré comme membre à part entière du club de Comancheros. De plus, ce dernier doit absolument convaincre l’entièreté de la communauté pour enfin être accepté.
L’intégration au sein du groupe étant obtenue, le nouvel arrivant biker se doit d’accepter et de respecter les ordres qui lui seront soumis par des supérieurs hiérarchiques. Le biker novice sera confronté à des actions plus que contraignantes et allant contre toutes lois établies, qu’il devra exécuter sans rechigner sous peine de sentences sévères (Sorte de bizutage).
Il faut savoir que pour ces bikers, les membres du gang sont leurs frères, qu’ils doivent obligatoirement protéger et soutenir quoiqu’il arrive. Ils entretiennent des valeurs de solidarité et de fraternité envers chacun des membres. Si toutefois l’un des membres du club nuit à l’intégrité du groupe et des autres membres, ce dernier sera sanctionné de façon brutale, lui ôtant toute envie de recommencer.
Le trafic d’armes, de stupéfiants, les vols de toutes sortes, argent et autres, sont les principales actions que ces motards de l’enfer doivent accomplir.
Afin d’adhérer au club, tous les membres du gang sont tenus de respecter une charte de spécificités établie sous forme de commandements que Jock Ross, le fondateur a rédigé. En voici le contenu tel qu’il a été écrit par l’auteur :
« Le président est le commandant suprême des Comancheros ».
« Tout membre reconnu coupable de lâcheté sera expulsé du club ».
« Tout membre reconnu coupable d’avoir volé un membre du Club lui-même sera expulsé du Club ».
« Tout membre reconnu coupable d’avoir touché la femme d’un autre membre ou d’avoir profité d’un désaccord entre eux pour une future « affaire » sera expulsé du Club ».
« Tout membre reconnu coupable d’avoir semé le désordre au sein du Club (c’est-à-dire d’avoir dénigré le Président du Club ou les politiques du Club de quelque manière que ce soit, ou d’avoir fait circuler de mauvaises rumeurs) sera expulsé ».
« Tout membre reconnu coupable de vente, de distribution ou d’utilisation de drogues dures sera expulsé ».
« Tout membre coupable d’utiliser sa supériorité pour « escroquer » un autre membre au sujet des motos, de son argent ou de ses objets de valeur sera sévèrement sanctionné ».
« Tout membre reconnu coupable de ne pas aider un autre membre qui a de vrais problèmes (pas de petits problèmes), sera sévèrement puni ».
« Tout membre coupable de divulguer les affaires du Club à une personne qui n’est pas membre, à moins que cela ne soit demandé par le Président, sera sévèrement sanctionné ».
« Tout membre reconnu coupable de porter ses couleurs sur ou autour de tout autre objet qu’une moto britannique ou américaine de 500cc ou plus sera sévèrement sanctionné ».
Codes et couleurs d’honneur des Comancheros
L’écusson, véritable et indispensable emblème du Comanchero MC qui signe leur appartenance au gang, se propose avec pour ligne de mire l’effigie d’un condor en plein cœur, cet oiseau majestueux porte comme principaux symboles, le pouvoir, le courage et la liberté, des valeurs dont s’imprègnent tous les membres qui souhaitent afficher les couleurs du club.
Si le condor des Andes représente un symbole national pour le Pérou, la Bolivie, l’Argentine, la Colombie, le Chili et l’Équateur, celui-ci ne fait pas l’unanimité auprès des individus qui jugent son profil trop ingrat. Celui-ci se sent donc rejeté et mal aimé, ce qui ne l’empêche pas de vivre serein au sein de sa propre famille. C’est ainsi que les bikers de ce gang du Comanchero se reconnaissent. En marge de la société, ces bikers ne peuvent exister pleinement qu’au sein du club, entourés des autres membres qu’ils considèrent comme leurs propres frères.
Leur incontournable logo ne passe pas inaperçu grâce à ses couleurs intenses et plutôt criardes. En effet, celui-ci se pare de couleurs rouge et jaune et s’affiche la plupart du temps sur fond entièrement rouge (symbole de puissance également).
On distingue l’appellation « Comanchero » (véritable identification au groupe) toujours inscrite en forme d’arc cernant le condor. L’inscription de la ville où du pays dont le membre est originaire apparait aussi obligatoirement sur l’insigne du club. Mais, ce qui est paradoxale et plutôt sarcastique, c’est que cet emblème s’inspire grandement de celui des Bandidos, leurs adversaires de longue date !
Ces motards de l’extrême, sont toujours vêtus de cut en cuir décoré de ce fameux logo, véritable identité et appartenance au club des comancheros.
Comme tous clubs de motards, les comancheros ont une devise qui leur est propre : ACCA, à traduire par « Always Comanchero, Comanchero Always » (« Toujours Comanchero, Comanchero Toujours »). Là aussi, ironie où simple similitude, ce slogan est pratiquement identique dans sa signification à celui qu’empruntent d’autres clubs de motards, tels que les Bandidos MC qui s’emparent du BFFB « Bandidos Forever, Forever Bandidos », et les Hells Angels MC qui quant à eux, utilisent AFFA « Angels Forever, Forever Angels ». L’idée globale reste là même pour ces différents clubs, être solidaires à 1000% avec sa famille au sein du club et ce quoiqu’il advienne.
Accusations criminelles et Justice
Il faut savoir que le gang des bikers du Comanchero MC a causé pas mal de problèmes et diverses bousculades et pas des moindres depuis sa fondation. Un grand nombre de graves altercations ainsi que des meurtres ont eues lieu, qui a évidemment provoqué des démêlés avec la justice. Regardons plus précisément certaines de ces bagarres qui ont fait le tour du monde :
Comme évoqué plus haut, le « Massacre de la Fête des Pères » dans les années 84 en Australie. Il n’a pas fallu attendre trop longtemps après la création du tout premier clan originaire d’Australie Bandidos MC, pour qu’une fusillade meurtrière et sanglante soit déclenchée à Sydney à Milperra, entre le club des Bandidos présidé par Anthony Snodgrass Spencer et le club des Comancheros MC. Cette fusillade a causé la mort de 7 personnes, dont une toute jeune adolescente âgée de 14 ans seulement, et fait 28 blessés.
Cette triste et macabre tragédie s’est déroulée le dimanche 2 septembre 1984, c’était précisément le jour de la fête des pères en Australie, d’où son nom « Massacre de la fête des pères ».
Toujours en Australie, en 2009, la Bagarre de l’Aéroport de Sydney. C’était un dimanche, le 22 mars 2009 exactement, qu’une bagarre s’est déclarée au sein de l’aéroport international de Sydney entre des membres des Hells Angels MC et des Comanchero MC.
Les médias relatent que pas moins d’une quinzaine de membres des clubs auraient été impliqués dans cette altercation qui aurait été déclenchée juste parce qu’un membre de chaque club prenait place dans le même vol en provenance de Melbourne. Un membre du Hells Angels MC, Anthony Zervas décèdera après avoir été poignardé suite à cette bagarre.
L’arrestation de 6 Comancheros a donc eu lieu suite à cet incident meurtrier. À cette époque, c’est Mick Hawi qui était le président des Comancheros, celui-ci a été reconnu coupable de meurtre et inculpé le 2 novembre 2011. Cet événement figure parmi les divers incidents survenus au sein de la corporation des gangs de bikers ne respectant pas les lois, ce qui a conduit à la stipulation d’une loi anti-motards dans les années 2012 et à une forte vigilance ciblée et globale sur tous les clubs de motards par les différents médias australiens.
Conséquence de tout ce funèbre désordre, une législation Anti-Biker sera adoptée en 2012, en Australie. Ce décret de loi sera prononcé pour interdire l’accès à tout individu affichants des patchs, des bijoux ou tout autre élément qui indiquerait une quelconque appartenance avec différents clubs de motards hors-la-loi suivants tels que : Black Uhlans MC, Bandidos MC, Comanchero MC, Finks MC, Fourth Reich MC, Coffin Cheaters MC, Gypsy Jokers MC, Hells Angels MC, Gladiators MC, MC Vie et Mort, Lone Wolf MC, Mobshitters MC, Highway 61 MC, Mongols MC, Nomades MC, Notorious MC, Odins, Warriors MC, Phoenix MC, Mouvement des Frères Musulmans MC, Rebels MC, Scorpions MC, Outcasts MC.
Un autre fait marquant : Vince Focarelli, ex-membre du Comanchero MC d’Australie du Sud, très haut placé et son fils âgé de 22 ans, Giovanni Focarelli seront pris pour cible par des tireurs inconnus. Cet incident a eu lieu le 29 janvier 2012, Giovanni Focarelli décèdera, quant à son père Vince Focarelli, il sera seulement blessé. Vince Focarelli avait déjà fait l’objet de 3 tentatives d’assassinat.
Vous en savez maintenant un peu plus sur l’origine et l’histoire de ce funeste gang de motards hors-la-loi. Vous venez d’apprendre à travers cet article comment est composé ce groupe et les raisons plus que violentes et meurtrières qu’ils les ont fait connaitre dans le monde entier.
Vous connaissez la signification de leur logo et leurs codes de fonctionnement. Alors, vous saurez dorénavant les reconnaitre grâce à leur écusson aux couleurs facilement repérables, si toutefois vous les rencontrez au détour d’un chemin.