Les MC 1% sont considérés comme organisation criminelles, par de nombreuses autorités. Interpol et le FBI se battent contre ces gangs de bikers. Mais, qui sont réellement ces motards hors la loi qui font couler beaucoup d’encore dans les médias, mais reste si discrets.
Sommaire
Les 1%
Les 1% désignent des groupes de motards dont les activités sont liées au crime organisé. L’origine de cette appellation provient des États-Unis et plus particulièrement de l’état de Californie. Le 4 juillet 1947 à Hollister, lors de la célébration de l’Indépendance Day, une manifestation moto rassemblant plus de 4000 motards se transforme en échauffourées. Menées par des groupes d’individus tatoués aux motos puissantes qui qualifiaient le règlement sportif de l’American Motorcyclist Association de trop sage. Ces derniers organisaient des courses illégales avec leurs propres règles.
Cet événement marquant, surnommé l’émeute de Hollister, aurait suscité une déclaration de l’AMA. Elle précisait que 99% des motards étaient d’honnêtes citoyens respectant la loi et que les 1% restants s’avéraient responsables de ces faits. C’est suite à cette déclaration non reconnue par l’association américaine que les gangs de motards criminalisés répondent à cette appellation.
Le fonctionnement des clubs de motards criminalisés
Quel que soit leur gang d’appartenance, les bikers membres portent des blousons de cuir. Au dos desquels ils figurent, en plus des couleurs (logo du MC et des multiples « patchs ») reflétant les emblèmes et les noms des zones géographiques, auxquels ils appartiennent.
Au sein du club, chaque biker suit des règles strictes. Il a du passé par des étapes de recrutement spécifiques pour rejoindre son gang. Plusieurs statuts sont à occuper avant de devenir membre à part entière. Et cela, en convaincant tous les membres du club sans exceptions. Une fois intégré, le nouveau biker membre doit répondre aux ordres provenant de ses supérieurs hiérarchiques en réalisant des actions des plus ingrates aux plus illégales.
Pour ces motards, le club représente l’unique famille à laquelle ils appartiennent. Ils se doivent de se soutenir en toutes circonstances. Dans le cas d’une atteinte à l’intégrité du club, ou à un de ses membres, le ou les responsables sont sévèrement réprimés, de manière violente.
Trafics de stupéfiants, extorsions d’argent, trafic d’armes et vols représentent les activités principales de ces gangs. Ils cultivent des valeurs basées sur la fraternité et la loyauté.
Les Bandidos
Ce gang de motard criminalisé est présent dans le monde entier. Il s’inscrit comme le plus grand et le plus organisé de tous. Créé en 1966 au Texas, son slogan « We are the people our parents warned us about ». Signifie en Français , »Nous sommes les gens que nos parents nous conseillaient d’éviter ».
Aujourd’hui, le nombre de leurs membres est estimé à près de 3000. Ils se répartissent en 200 sous-organisations appelées « chapters », dans 23 pays différents dont la France, les États-Unis, le Canada, l’Allemagne et l’Australie.
C’est un ancien Marine, du nom de Donald Eugène Chambers, qui fonda le club. Il s’inspire du logo figurant sur le drapeau de son corps d’appartenance, pour imaginer celui des Bandidos.
C’est ainsi que le fameux patch rouge et or représentant un mexicain armé d’un pistolet, et d’un sabre vint orner le cut en cuir (veste sans manche), de chaque membre des Bandidos.
Les activités criminelles pratiquées par ce gang engendrent de nombreuses guerres de territoires, avec des groupes rivaux. Règlements de comptes et contrôles de trafics aboutissent à de multiples arrestations et meurtres, dans de nombreux pays où le groupe est présent.
Les Outlaws
Il s’agit du gang de motards criminalisé le plus vieux de tous. Créé en 1935 à McCook dans la banlieue de Chicago. Il répond d’abord au nom de McCook Outlaws, puis à celui de Chicago Outlaws lorsqu’il vient s’installer dans cette même ville.
Ce gang qui se définit lui même comme criminalisé. Il impose la possession d’une moto fabriquée aux États-Unis pour devenir membre. En ce qui concerne les sous-organisations présentes en Europe, elles imposent de détenir une moto de type Chopper. Fourche longue, peinture différentiable et pot d’échappement bruyant. Ce sont les particularités principales de ces engins.
Ces bikers adoptent leur slogan en 1969 : « God forgives, Out laws don’t » signifiant en français, « Dieu pardonne, les hors la loi, non ».
En 1977, ce gang fait preuve d’ingéniosité vis à vis de ses concurrents. En effet, en faisant le choix d’exporter une branche du club au Canada. Ainsi, ils ne concentrent pas seulement leur trafic de drogue à la frontière americano-mexicaine, mais s’étendent à la frontière canadienne. Leur principal gang rival, les Hells Angels essaient pas la suite de s’implanter également dans la région des grands lacs.
Ce gang ne représente pas leur seul rival puisqu’en 1980, un biker des Sons of Silence assassine un membre important de club.
Extorsions d’argent, trafics de drogue et d’armes constituent les activités principales de ce club. Il compte aujourd’hui près de 2000 membres répartis dans de nombreux chapters, aux États-Unis et en Europe y compris en France.
Les Hells Angels
Un autre groupe considéré comme extrêmement dangereux par les autorités américaines est le gang des Hells Angels. Créé en 1948 en Californie, cette association a établi des liens avec les mouvements Hippies au cours des années 1960. En se rapprochant également d’alter-mondialistes tels qu’Allen Ginsberg, les Rolling stones ou les Beattles. Ce gang s’est inscrit comme un véritable pionnier de la contre-culture. Et s’est offert une réputation pas seulement basée sur la violence et les trafics de substances illicites. Mais également intégrant la pop-culture américaine.
C’est d’ailleurs avec violence qu’ils défendent cette réputation historique qui leur est chère.
Les Anges de l’enfer imposent à leurs futurs « frères » de posséder une Harley-Davidson. Avec près de 3000 membres, ils sont présents dans le monde entier.
Ces bikers prônent une vision spécifique sur les notions de paradis et d’enfer. En effet, contrairement aux idéaux de la religion chrétienne, ils estiment que l’enfer est présent sur terre et que la vitesse et les stupéfiants représentent chacun une porte de secours. Malgré tout, le nom de cette famille de bikers répond plutôt à un symbole défini par l’admiration ressentie pour des aviateurs de la première guerre mondiale dont l’escadrille se nommait ainsi.
Ce gang de motard criminalisé accumule des activités d’extorsions de fonds, de proxénétisme, de trafics d’armes et de drogues, de meurtres et bien d’autres qui mènent à de nombreux règlements de comptes et guerres de territoires avec des gangs rivaux.