Contrairement aux automobilistes, les pilotes de moto ont que rarement une protection de type air bags. Afin de limiter au maximum les risques de traumatismes, et fractures en cas de chute. Les équipements de protection individuels sont obligatoires, et doivent répondre à des normes de sécurité, (déjà le cas pour les casques).
Si, selon la Sécurité routière, 7 motards sur 10 reconnaissent avoir chuté au moins une fois. Les blessures s’avèrent toujours plus graves que celles des automobilistes.
Ils ne représentent que 2% de la globalité de la circulation en France, ils font l’objet de plus de 30% des hospitalisations, enregistrées par les services de secours.
Certains équipements tels que le casque ,doit être homologué CE ou NF ainsi que la norme NF S 72.305 et E22. Les gants qui doivent avoir la norme équipement moto, EN 13594. Ils sont obligatoires y compris pour les passagers.
Après la lecture de cet article, vous connaîtrez tout sur les homologations EPI et quelle norme est important de vérifier.
Sommaire
Équipements de Protection Individuelle
Ils ont pour fonction de protéger les pilotes et usagers des risques pouvant porter atteinte à leur intégrité physique. Il s’agit de vêtements ou d’accessoires obligatoires destinés à la protection des utilisateurs en cas d’activité considérée comme dangereuse.
EPI à quoi correspondent les Normes et Homologations ?
Les normes et les homologations,permettent au consommateur de trouver des équipements de sécurité, qui répondant à la législation en vigueur. Établies selon des critères bien spécifiques, elles viennent garantir une sécurité maximale en fonction des tests, et des recommandations des professionnels.
Dans le cas présent, en ce qui concerne les équipements individuels. Ces normes tiennent aussi compte des recommandations des professionnels de santé. Car il ne faut pas perdre de vue que ces équipements doivent préserver l’intégrité physique des motards et du passager en cas de choc ou de chute.
Test et Norme Équipements Moto
Les équipements subissent toute une série de tests standardisés, avant d’être sur marché. Ils doivent répondre à des critères prédéfinis par les instances gouvernementales ou européennes. Pour chaque équipement, il y a deux niveaux dans les homologations.
En ce qui concerne les coques de protection placées. Pour valider la norme EN 1621-1 de niveau1 (vitesses sous 50km/h), chacune des protection subit 12 impacts de 50 joules, équivalent à un poids de 5 kilos. Lâché depuis une hauteur d’un mètre ou d’un poids de 2.5 kilos. A la sortie, les impacts ne doivent pas laisser de force résiduelle de plus de 35KN avec un pic autorisé à 50KN.
EN1621 : Deux Niveaux ?
Il existe pour cette norme EN1621-1 un niveau (vitesses entre 50km/h et 110km/h). Ce second niveau impose, avec le même test une force résiduelle de 20KN avec un pic autorisé à 35KN. Afin que ces tests soient les plus complets. Ils se réalisent dans différentes conditions de températures et degrés d’hygrométrie, pour tester la déformation des matériaux en conditions extrêmes (froid,chaud, pluie).
Cette norme européenne existe depuis 1997.
Pour ce qui est de la dorsale et valider la norme 1621-2. A la suite de 5 impacts de 50 joules (un poids de 5 kilos lâché d’une hauteur d’un mètre), chacun sur ces deux points choisis, il ne doit pas y avoir de force résiduelle supérieure à 18KN, avec cependant un pic toléré de 24KN.
Tout cela concerne l’homologation des protections de niveau 1.
Pour les protections de niveau 2. La force résiduelle doit être inférieure à 9KN avec un pic autorisé pour un des points d’impact à 12KN. En dépit de ces normes somme toute relativement récentes, les professionnels de santé estiment que seule une force résiduelle de 4 KN (soit 40 kilogrammes) permettrait de réellement « limiter les dégâts ».
Protections : Dorsale, Blouson, Pantalon et Combinaison
Parce qu’un blouson, une combinaison ou un pantalon ne doivent pas être seulement esthétiques. Des renforts sont présents au niveau des épaules, des coudes, des hanches, des genoux, du haut et du milieu du tibia, le long de la colonne vertébrale,par des coques de protection.
Ces coques protectrices répondent à de nombreux critères en matière d’impact, d’abrasion, de perforation, d’éclatement et de déchirement.
Afin d’assurer au mieux la protection des articulations , ces coques (souples ou rigides), épousent parfaitement la tête de l’humérus (articulation de l’épaule). Elles enveloppent la clavicule correctement moins jusqu’à la moitié. Ainsi en cas de choc ou d’impact, le risque de fracture acromio-claviculaire est réduit, ainsi que le risque de luxation de l’humérus.
Dans les blousons, ces coques se situent au niveau des épaules, des coudes et du dos.
Dans les pantalons, les coques se trouvent au niveau des hanches, haut des cuisses en latéral ,et aux genoux.
En ce qui concerne les combinaisons, elles sont aussi aux épaules, aux coudes, dans le dos, sur les hanches et le haut des cuisses et aux genoux.
Les Coques de Protection aux coudes, épaules, genoux et hanches : EN 1621-1
Pour valider cette norme équipement moto, EN 1621-1 de niveau 1 (vitesses à moins de 50km/h). Chacune des protection subit 12 impact de 50 joules équivalent à un poids de 5 kilos lâché depuis une hauteur d’un mètre ou d’un poids de 2.5 kilos, lâché depuis une hauteur de 2 mètres. A la sortie, les impacts ne doivent pas laisser de force résiduelle de plus de 35KN avec un pic autorisé à 50KN.
Il existe pour cette norme EN1621-1 un niveau 2 pour les vitesses entre 50km/h et 110km/h. Ce second niveau impose, toujours avec le même test une force résiduelle de 20KN avec un pic autorisé à 35KN.
Afin que ces tests soient les plus complets possibles. Ils se réalisent dans différentes conditions de, température et degrés d’hygrométrie. Cela pour tester aussi la déformation des matériaux en conditions extrêmes (très froid, très chaud, pluie…). Cette norme européenne existe depuis 1997.
Afin d’assurer la protection des articulations , ces coques,(souples ou rigides), doivent épouser parfaitement la tête de l’humérus . Envelopper la clavicule correctement et largement au moins jusqu’à la moitié. Les risques de fracture acromio-claviculaire et de luxation de l’humérus se réduisent, en cas de choc ou impact.
Norme EN1621-2
C’est la Norme 1621-2 qui vient homologuer les protections dorsales.
Là encore les équipements passent des tests de résistance aux chocs en plusieurs points sensibles (les zones d’articulation). Ainsi, à la suite de 5 impacts de 50 joules (un poids de 5 kilos lâché d’une hauteur d’un mètre) chacun sur ces deux points choisis, il ne doit pas y avoir de force résiduelle supérieure à 18KN. Un pic toléré de 24KN, cela concerne l’homologation des protections de niveau 1.
Pour celles de niveau 2 la force résiduelle doit être inférieure à 9KN avec un pic autorisé pour un des points d’impact à 12KN. En dépit de ces normes somme toute relativement récentes. Les professionnels de santé estiment que seule une force résiduelle de 4 KN (soit 40 kilogrammes) permettrait de »limiter les dégâts ». Les équipementiers qui garantissent de telles résistances sont encore rares, ces équipements demeurent encore peu confortables et lourds.
Protection de la colonne vertébrale
Si la précédente norme visait à homologuer les équipement individuels coudes, hanches, épaules et genoux. La norme 1621-2 vient protéger le dos et plus spécifiquement la colonne vertébrale.
D’abord, il faut savoir qu’un choc reçu sur la colonne vertébrale peut entraîner une paralysie. En effet, si elle est essentiellement composées d’os (les vertèbres) la colonne vertébrale est une véritable gaine électrique renfermant les nerfs. Elle véhicule les messages, et autres informations motrices entre les membres et le cerveau. En cas de rupture de cette moelle épinière, les informations ne circulent plus à partir du point de rupture.
La protection du dos, en deux roues est donc toute aussi indispensable que peut l’être le casque.
Pour cela, une nouvelle norme a vu le jour en 2003.
C’est la Norme 1621-2 qui vient homologuer les protections dorsales.
Là encore les équipements passent des tests de résistance aux chocs en plusieurs points réputés sensibles. Ils sont ensuite homologués. Ainsi, à la suite de 5 impacts de 50 joules (un poids de 5 kilos lâché d’une hauteur d’un mètre) chacun sur ces deux points choisis. Il ne doit pas y avoir de force résiduelle supérieure à 18KN, cependant un pic toléré de 24KN. Cela est pour l’homologation des protections de niveau 1.
Pour les protections de niveau 2 la force résiduelle doit être inférieure à 9KN avec un pic autorisé pour un des points d’impact à 12KN.En dépit de ces normes somme toute relativement récentes. Les professionnels de santé estiment que seule une force résiduelle de 4 KN (soit 40 kilogrammes) permettrait de réellement « limiter les dégâts ». Les équipementiers qui garantissent de telles résistances sont encore très rares et ces équipements demeurent encore peu confortables et lourds.
Pour sa Protection Dorsale
Si la précédente norme visait à homologuer les équipements individuels coudes, hanches, épaules et genoux. la norme 1621-2 vient,homologuer les équipements individuels, protégeant le dos et plus spécifiquement la colonne vertébrale.
D’abord il faut savoir qu’un choc reçu sur la colonne vertébrale peut entraîner une paralysie définitive. En effet, elle secompose d’os (les vertèbres), la colonne vertébrale est une véritable gaine électrique qui protègent les nerfs. Elle véhicule les messages, et autres informations motrices entre les membres et le cerveau. En cas de rupture de cette moelle épinière, les informations ne circulent plus à partir du point de rupture.
La protection du dos, en deux roues est donc toute aussi indispensable que peut l’être le casque. Pour cela, une nouvelle norme a vu le jour en 2003.
Si la majorité des équipementiers français et européens proposent des équipements qui satisfont à ces normes de base. Ils sont de plus en plus nombreux, à mettre sur le marché des produits plus résistants. Les nouveaux matériaux permettent, à sécurité égale, un meilleur confort d’utilisation. Si les motards et leurs passagers sont conscients des risques. Ils ne lésinent pas sur la qualité de leurs EPI, en revanche, en ville, il en est tout autre.
Et pourtant, même si en milieu urbain, la vitesse est moindre. Selon les points d’impacts, les risques de fracture, de luxation sont les mêmes. C’est notamment pour cette clientèle que les équipementiers se tournent vers des matériaux nouvelle génération. Afin d’inciter l’ensemble des motards à se protéger.
Blousons, Vestes et Pantalons Moto
Les blousons et pantalons se font plus souples, plus légers tout en conservant leurs performances d’homologation. Il existe deux formes de protections dorsales : les protections intégrées dans des vêtements et les protections additionnelles.
Si les protections intégrées ont depuis longtemps le vent en poupe, elles semblent pourtant moins performantes que les protections dorsales additionnelles. En effet, intégrées dans un blouson, elles n’offrent que très rarement la même rigidité que lorsqu’elles sont additionnelles.
De plus en cas de choc, de chute ou de glissade, elles sont susceptibles de bouger avec le blouson. Intégrées dans un support, ces protections couvrent rarement la nuque et donc les vertèbres cervicales et le bas de la colonne vertébrale qui se termine par le coccyx ; idem elles n’intègrent pas les épaules. Ces blousons sont généralement renforcés au niveau de la colonne verticale.
Pour répondre à la norme ,le blouson comporte impérativement la mention « EN 1621-2 ».
L’indication norme CE seule est insuffisante, et ne répond donc pas à la réglementation. Si seulement 10 à 20% des motards français possèdent une protection dorsale additionnelle à la norme EN 1621-2, les pilotes sont de plus en plus nombreux à s’en équiper. Contrairement à un blouson qui peut s’avérer lourd et chaud en été, la protection dorsale additionnelle se place facilement sous n’importe quel textile.
Afin de ne pas bouger en cas d’impact, mieux vaut la choisir avec un double arrimage par sangles (une sangle à la taille et une autre au niveau du sternum). Lorsque vous allez acheter une protection dorsale additionnelle, pensez à prendre votre casque. En effet, mieux vaut l’essayer avec le casque sur la tête, pour vérifier que le haut de la protection ne vient pas taper contre le casque.
Conclusion
Vous l’aurez bien compris, en deux roues, que l’on soit pilote ou passager, les équipements de sécurité doivent faire partie intégrante d’un moyen de déplacement à part. En bref, anticipez , achetez les EPI avant votre machine car ceux-ci représentent un coût.
Votre sécurité et votre intégrité physique en dépendent directement. De plus les motards changent régulièrement de moto. Tout autre pour leurs équipements et protections individuelles de sécurité , (changés que tous les 5 à 10 ans). Des équipements adaptés à la morphologie sont donc optimales. Si votre blouson change, vos équipements changent aussi