Le Kevlar © est une marque déposée, qui désigne un tissu à base de polyamides. Sa notoriété en a fait un nom générique, comme kleenex, sopalin ou tefal. On appelle ainsi kevlar des tissus composites à base d’aramides. Ses caractéristiques principales sont ses qualités réfractaires, sa résistance au feu, et sa résistance au frottement. Le jean kevlar s’est naturellement introduit dans l’univers des deux-roues.
Pour un motard passionné, le pantalon cuir moto touring est souvent indispensable, car il apporte le maximum de protection par grand froid et en cas de chute. Mais il est assez difficile à porter au travail ou pendant les sorties. Le look motard n’est pas toujours adapté à la vie quotidienne. Ce n’est pas le cas d’un jean moto kevlar, qui n’est pas associé à l’image du motard ou du scootériste. Comme avec un jean ordinaire, vous passez de la circulation au bureau ou au magasin.

Son esthétique est la même que celle des autres jeans. Les couleurs les plus fréquentes sont le bleu foncé, le bleu délavé ou le noir. Le jean moto kevlar est léger et confortable. Il se marie avec tous les styles de blouson moto, mais plus particulièrement avec le style urbain et vintage. Aussi polyvalent qu’un jean classique, vous pouvez aussi l’associer à d’autres types de vestes ou de blousons.

Inconvénients du jean moto kevlar

Le seul vrai désavantage du jean kevlar par rapport à un pantalon moto cuir, c’est qu’il protège moins bien du froid ; mais c’est aussi le cas des jeans coton. S’il y a la possibilité de s’isoler pour se changer en arrivant au travail, les femmes enfilent parfois un collant épais, et les hommes un caleçon long. Ce choix est surtout valable pour les trajets en ville. En été et en inter-saison, l’inconvénient du kevlar se transforme en avantage.
Compte tenu de la technicité du tissu, son coût est relativement abordable, même s’il est un peu plus cher qu’un jean coton.

Avantages du jean moto kevlar

Le jean moto kevlar présente plusieurs avantages concurrentiels, comme sa robustesse, sa souplesse et sa discrétion. Son épaisseur tourne autour de 5 mm, et son poids est généralement inférieur à 1 kg. Le kevlar offre une excellente résistance à l’abrasion, et protège beaucoup mieux qu’un jean ordinaire en cas de glissade. Il offre aussi une meilleure protection contre le vent.
Lorsque vous achetez un jean kevlar, il est indispensable de le retourner. Si vous commandez en ligne, vérifiez les photos présentant l’intérieur du pantalon. Des protections supplémentaires peuvent couvrir les cuisses, l’entrejambe, les fesses, les genoux et les hanches.
Les fabricants rivalisent d’imagination pour proposer des modèles hommes et femmes adaptés aux goûts de chacun. Vous trouverez différents types de coupes, amples ou près du corps, plus ou moins sport, tendance ou habillé. Le jean kevlar est un excellent compromis entre l’aspect pratique et la sécurité. Cela explique son succès croissant.

Vous ne pouvez ni laver votre fourrure ni la faire nettoyer à sec. Une entreprise spécialisée est coûteuse. Comment la garder propre ? La réponse est dans les gestes préventifs. Vous pouvez entretenir votre manteau de fourrure ou votre capuche de doudoune vous-même, pour un coût modique.
Si votre manteau de fourrure ou la capuche de votre doudoune est synthétique, trempez-la dans de l’eau additionnée de savon de Marseille. Puis rincez-la abondamment et faites-la sécher à plat, en veillant à ce que le tissu ne fasse ni plis ni poches.
Un manteau de fourrure, ou une capuche en fourrure naturelle demande d’acquérir des gestes spécifiques.
– Évitez de la salir, surtout si elle est blanche. Ça paraît simple, mais on n’y pense pas toujours. Pour protéger le col, choisissez un ravissant pull à col roulé, ou portez un foulard. La transpiration risquerait de coller les poils.
– Évitez de l’user. Les ennemis de la fourrure sont nombreux : broches et bijoux qui laissent des traces, bandoulières de sac, ou ceintures de sécurité. Les frottements répétitifs peuvent l’endommager.
– Évitez de surcharger les poches pour ne pas les déformer.
– Ne pulvérisez pas de parfum ou d’eau de toilette. Le parfum pourrait se dégrader et former des paquets de poils.
– Si possible, retirez-la lorsque vous êtes en voiture ou en voyage. Même si vous avez une taille de guêpe, le poids de votre corps est source de frottement.
– Conservez-la à l’abri de la lumière, sur un cintre en bois, assez large pour ne pas déformer les épaules. Elle ne doit pas côtoyer les boules de naphtaline, qui lui donneraient une odeur désagréable.
– Si elle est décousue, faites-la recoudre avant de la porter à nouveau.
– Évitez de la mouiller. Si elle a pris la pluie, ne la faites jamais sécher près d’un radiateur, et encore moins au sèche-cheveux. Laissez-la à l’air libre, allongée sur le sol ou sur un lit.

Et que faire si ma fourrure ou ma capuche de doudoune est sale ?

Il existe quelques produits recommandés par les professionnels, faciles à utiliser. Le premier est le talc. Saupoudrez votre fourrure bien sèche de talc. Étalez doucement avec la main, puis frottez, également doucement, pour le faire bien pénétrer. Travaillez toujours dans le sens des poils. N’utilisez ni brosse ni peigne. Ne mouillez pas votre fourrure ou votre capuche de doudoune, cela enlèverait l’huile naturelle des poils. Laissez reposer toute la nuit. Au matin, secouez votre fourrure sur votre balcon ou au-dessus de votre baignoire.
Si votre fourrure présente quelques salissures, imbibez légèrement un chiffon ou un gant de toilette de térébenthine ou d’ammoniaque, que vous avez bien essoré. Le chiffon doit être humide, mais ne pas couler. Faites d’abord un essai sur un coin caché intérieur. Rincez immédiatement avec un linge humide, plusieurs fois. Faites sécher à plat, sur un drap ou une serviette. Si l’essai est concluant, formez une pâte plus épaisse et recommencez.

L’idéal serait de nettoyer d’abord le devant de votre manteau de fourrure, et le lendemain le dos.
Si votre fourrure sent le renfermé, nettoyez-la avec une solution d’eau et de bicarbonate de soude. Faites d’abord un essai toute une nuit sur une partie non visible. Laissez-la sécher à plat, devant une fenêtre ouverte, puis secouez-la.
Vous le voyez, entretenir son manteau de fourrure ou sa capuche de doudoune n’est pas très compliqué. Avec ces quelques gestes, votre fourrure vous apportera plaisir et élégance pendant de nombreuses années.

Goretex est à la fois une marque enregistrée et un tissu imperméable. Le tissu Goretex est le résultat de l’association de la membrane Goretex avec des textiles hautes performances. Ce tissu vous protègera assurément de la tête aux pieds.

Les généralités du Gore-Tex

Le Coretex est une membrane à couches extrêmement fine de Polytétraflouroethylène expansé pour les passionnés des sports en Outdoor. Elle dispose de plus de 1,4 milliard de pores par cm2. Ces derniers jouent le rôle d’imperméable.

Pour que cette membrane puisse être utilisée dans la production de produits imperméables, elle doit être fixée entre une doublure et un tissu extérieur qui se devra d’être hautement performant. En gros, le côté extérieur sera la base de la protection contre l’humidité et le froid. Le nombre de couches composantes, quant à lui, agira sur l’efficacité et la durabilité du produit fini.
Le tissu Goretex offrira une imperméabilité face à l’eau afin d’accomplir vos activités. Il est aussi utilisé pour contrer les coupes vents tout en laissant la transpiration s’échapper afin d’éviter toutes surchauffes ou accumulation d’humidité pour plus de confort.

Le fonctionnement du Gore-Tex

Il faut savoir que la membrane de Goretex possède des pores qui sont 20 000 fois plus petits qu’une goute d’eau, ce qui explique son imperméabilité. Par contre, la membrane laisse passer la transpiration générée par l’effort, car ils sont juste 700 plus gros qu’une molécule de vapeur d’eau.
Le laminé est un tissu fait de plusieurs couches, et la membrane de Goretex en fait partie. Dans la fabrication du Goretex, il y a le laminé à deux couches et le laminé à trois couches. Le premier est constitué de deux tissus extérieurs englobant la membrane et une doublure libre sur la partie intérieure. Le laminé à trois couches, quant à lui, est juste le fait de coller la doublure avec les deux couches supérieures.

L’équipement du motard, ce n’est pas seulement ce qui est visible. Le grand public le résume trop souvent au port d’un casque, d’une veste et de gants de moto. Beaucoup de jeunes motards sont surpris de découvrir les multiples pièces qui le composent et encore plus surpris au moment de découvrir tous les éléments que l’on peut ajouter au dessous. Focus sur tout ce que vous pourrez trouver pour vous « sous-équiper ».

Les accessoires que peut porter le motard sous son casque

La veste, le pantalon, les gants et les chaussures : voilà à quoi se résume souvent en premier lieu l’équipement d’un motard. Ce sont les principales pièces qui le forment, ses basiques, mais pour faire la jonction entre ces pièces, pour éviter au froid de s’engouffrer dans les moindres failles, il est important de penser à s’équiper en conséquence.

Le tour de cou : protection idéale

Toutes les pièces d’un équipement moto doivent vous assurer une certaine protection mais doivent aussi être rapides et pratiques à enfiler. Votre cou et votre nuque ne sont habituellement pas couverts par l’équipement moto. Certains blousons possèdent un col qui se relève ou un col haut mais ils peuvent ne pas être suffisants à vous offrir chaleur et confort. Il est donc judicieux de penser à protéger le tour de votre cou, mais pas n’importe comment. Foulards et écharpes sont à proscrire, à moins de les enfermer parfaitement sous votre col. Un des morceaux de votre écharpe, en se détachant, en se dénouant, pourrait vous gêner, vous ou votre vision et devenir très dangereux. Le tour de cou est alors l’accessoire moto qui offre chaleur, confort et protection tout en s’enfilant rapidement. Il permet de se protéger du froid, des angines et laisse votre cou parfaitement mobile. Les tours de cou existent en laine, en matières textiles innovantes ou en matière polaire. On en trouve avec ou sans moyen de fermeture.

La cagoule : une protection multi-critères

La cagoule remplit les mêmes fonctions de protection thermique que le tour de cou mais elle offre une protection plus large et des avantages différents. La cagoule de moto est principalement utilisée en hiver pour éviter les déperditions de chaleur, elle couvre l’ensemble de la tête mais aussi la bouche et le nez. Deux célèbres formes chez les motards : la cagoule hublot qui laisse seulement un rectangle de nu au niveau des yeux ou la cagoule chouette ou panda qui offre seulement deux trous au niveau du pourtour des yeux. Puisqu’elle doit pouvoir se glisser sous le casque, la cagoule est toujours très fine, en matières microfibres ou encore en matières naturelles telles que la soie ou le coton. La cagoule peut aussi être utilisée à des fins pratiques, pour limiter la transpiration et/ou préserver une coupe de cheveux. Très fine, elle est en revanche rarement suffisante pour couvrir correctement le cou du motard. Elle est donc très souvent associée à un tour de cou.

Le masque de moto : une protection plus ciblée

Le masque de moto est le parfait juste milieu entre la cagoule et le tour de cou. Il permet de couvrir le cou et la bouche d’une seule pièce mais cette fois sans problème d’épaisseur ou de finesse. Le masque moto peut vous protéger du froid mais aussi de la pollution. Sachez qu’il existe des masques filtrants, avec une ou plusieurs membranes d’expiration, qui limitent les inhalations de gaz d’échappements mais aussi de poussières. Il est aussi idéal en ville pour minimiser la pollution que sur circuit. Le masque de moto peut aussi être un accessoire de mode original. Il en existe de toutes les couleurs, unis mais aussi avec une large palette de motifs et de camouflages amusants. Coton, néoprène, polaire, là encore, le choix des matières est vaste selon les préférences.

Sous la veste du motard : préservons la chaleur à tout prix

Nous insistons dans bon nombre de nos articles sur le fait de bien choisir sa veste de moto, les matières qui la composent et les propriétés thermiques qu’elles offrent. Lorsque la veste ou le blouson du motard ne suffisent pas à maintenir sa température corporelle ou bien lorsque les températures descendent vraiment très bas, il est possible d’ajouter doublures et vêtements spécialisés au dessous.

Les doublures amovibles, incluses ou non

Certains blousons de moto offrent dès l’achat un avantage de taille : la présence d’une doublure thermique amovible, que vous pouvez ajouter ou ôter à votre vêtement selon la saison. Cette solution semble souvent privilégiée par les motards car elle leur garantit une parfaite adéquation au niveau des tailles et des matières. Les doublures des vestes ou des blousons moto ont généralement la forme d’une veste sans manche ou trois-quart, en matière polaire ou en textiles spécialement dédiés à la protection thermique. Si votre veste ne comporte pas de doublure, libre à vous d’en ajouter une en vous rappelant bien de l’essayer en condition. Un simple plastron en cuir peut aussi faire toute la différence. Le buste étant le cœur décisionnaire majeur de votre corps, c’est la partie qu’il vous faut protéger en priorité.

Les sous-gants, pour prolonger leurs effets

Lors des grands froids, les sous-gants sont réellement les meilleurs amis des motards. Quelle que soit la matière initiale des gants, une fois venus les vents glaciaux, la neige ou la pluie, il est possible qu’ils ne suffisent pas seuls à garantir chaleur et confort au motard. Les sous-gants, gants très fins, souvent qualifiés de « seconde peau » s’enfilent au dessous de votre paire de gants habituels. Ils offrent non seulement une protection thermique supplémentaire grâce à leur matière mais comblent de plus les vides d’air qui pourraient exister entre votre peau et le gant : des vides qui permettent au froid de s’installer et de vous contaminer petit à petit. Les matières des sous-gants sont souvent le résultats de longues recherches technologiques ; fibres polyamides complexes ou matières brevetées, vous avez le choix. Notez que les bouts de doigt des sous-gants moto sont aujourd’hui presque tous spécialement adaptés à l’utilisation des écrans tactiles.

Sous-vêtements moto et innovations

Outre les protections accessoires et les ajouts que vous pouvez faire ou non pour améliorer l’étanchéité thermique de votre tenue, les vêtements que vous porterez au dessous, vos vêtements, peuvent simplement faire toute la différence. T-shirt, maillots, sous-pulls, caleçons, collants, combinaisons intégrale, chaussettes, sont autant d’éléments vestimentaires qui peuvent améliorer votre confort et votre ressenti. Les grandes enseignes de sport comme les magasins spécialement dédiés aux équipement moto proposent des gammes de vêtements simples et efficaces pour lutter contre le froid. Des vêtements respirants et isolants à la fois qui ne sont pourtanft jamais de gros investissements.

Pour les plus frileux, il existe des vêtements et des sous-vêtements chauffants dont la mise en route se fait en quelques secondes à l’aide d’une simple pression.

Souvenez-vous finalement que lorsque vous chevauchez votre moto, cela peut être pour des trajets de plusieurs heures. Un petit courant d’air qui vous gêne au niveau du cou, d’un poignet ou du bas du dos peut très vite se transformer en inconfort durable et finalement, en cauchemar. Ne les négligez pas et surtout, sachez les anticiper en pensant intégralement votre tenue et vos accessoires.

Ça y est, vous en rêviez depuis quelques temps déjà et enfin, le temps est pour vous arrivé de conduire votre propre moto. Peut-être commencez-vous tout juste les cours de conduire et prévoyez cet achat en vue de passer votre permis moto. Peut-être ne comptez-vous pas investir tout de suite dans une belle machine mais question équipement, pas besoin de beaucoup de réflexion : vous devez vous équiper et le faire correctement. Être bien informé des tenant et des aboutissant de son équipement moto avant de l’acheter est très important car au prix de certaines pièces, il serait dommage de se tromper ou de sous-estimer ses besoins.

Calculer votre budget selon le nombre de pièces

Un premier point qu’il est important de préciser : si vous souhaitez calculer votre budget global, vous devez le faire en fonction des pièces que vous allez devoir acheter et non en procédant à l’inverse. Ce n’est pas parce que vous avez un budget de 200€ au total que vous allez éliminer le pantalon moto ou les chaussures. Vous devez pouvoir trouver toutes les pièces de votre équipement sans faire l’impasse sur une seule. Oui, c’est un choix mais les conseils que nous vous prodiguons vous garantissent une sécurité maximale.

Les pièces indispensables de votre équipement

Nous vous présentons ici toutes les pièces d’un équipement moto en partant du principe qu’elles ont toutes leur importance et qu’il est donc vital de toutes les considérer à leur juste valeur :

Blouson ou veste de moto

Cet élément est le plus visible et le plus célèbre des équipements moto. La veste, ou le blouson, est l’équipement principal du motard et nous avons tous en tête l’image du motard vêtu d’une superbe veste en cuir. Cette pièce de la tenue du motard est celle qui va protéger à la fois son buste, son dos, ses épaules et ses bras. Selon le type de moto que vous comptez pratiquer, vous ne pourrez pas choisir le même type de vêtement :

-de la moto sur circuit vous imposera certaines protections obligatoires, des protections normées à propos desquelles il vous faudra bien vous renseigner. Des protections que vous pourrez trouver intégrées au blouson ou que vous pourrez ajouter par la suite.

-de la moto sur route vous fera pencher pour un blouson tout aussi protecteur mais peut-être plus simple, plus passe-partout.

Si vous compter faire un seul achat pour plusieurs années, il vous faudra opter pour une veste qui traverse les saisons et les intempéries sans encombre. Votre blouson doit être à la fois correctement imperméabilisé, qu’il soit en cuir ou en matière textile, et vous offrir la possibilité d’ajouter ou non une doublure par dessous. Notez bien ces futurs changements de saison si votre budget est restreint. Les saisons passent très vite et se retrouver avec une veste trop chaude ou un blouson ne vous protégeant pas assez du froid ne sera ni agréable ni pratique.

Comptez pour une pièce solide, résistante et belle, un prix d’appel de 150€

Les Gants de moto

Voici la seconde pièce emblématique des motards : les gants. Ils sont l’unique pièce qui protège à la fois les mains et les poignets de celui-ci. Premier réflexe en cas de chute, en moto comme à pied : se rattraper avec les mains. Les mains et les doigts sont des parties du corps fragiles et sont les plus exposées aux chutes à moto : vos gants se doivent donc d’être solides, résistants aux frottements mais aussi confortables et à la bonne taille. Des gants en cuir épais offrent une première protection considérable mais elle est encore plus optimale lorsque ces gants sont spécialement pensés pour la conduite moto : les différents renforts, coques, qui les composent ainsi que les attaches aux poignets par exemple font grandement la différence.

Vous trouverez des gants avec protections et renforts nécessaires à partir de 30€

Le Pantalon Moto

Le pantalon moto est le grand oublié des équipements moto. Les motards qui optent pour un pantalon moto sont le plus souvent ceux qui pratiquent la moto sur circuit. Le pantalon moto a en effet le désavantage de ne pas pouvoir s’enlever aussi facilement qu’une veste lorsque l’on arrive par exemple sur son lieu de travail. Les motards optent plus souvent pour un jean, spécialement conçu ou non pour la pratique de la moto. Ils ont pourtant bien tors de négliger ce vêtement car nous ne le dirons jamais assez, en cas de chute, ce fameux pantalon qui ne vous sied pas magnifiquement peut tout de même sauver vos articulations et même vos membres tous entiers. Le pantalon moto offre des renforts aux genoux, souvent aux hanches, et se compose de matières ultra résistantes et aérées à la fois. Il n’est pas seulement utile à grande vitesse. Sur de courts trajets quotidiens, il vous protège aussi des projectiles et des brûlures de moteurs (accident très courant chez les motards). Des sur-pantalon de moto existent pour ceux qui n’ont pas la possibilité de se changer.

Des pantalons de moto de qualité sont disponibles à partir de 70€

Chaussures ou bottes

« Il portait des culottes, des bottes de moto, un blouson de cuir noir avec un aigle sur le dos », même Edith Piaf les mentionne dans ses chansons, les fameuses bottes de moto qui n’ont plus vraiment le vent en poupe aujourd’hui. Trop de motards pensent la moto comme un simple moyen de locomotion qu’ils peuvent emprunter vêtus de leurs habits quotidiens, avec simplement un casque et une veste plus résistants, et c’est une erreur. Nous parlions au dessus de vos mains qui allaient tenter d’amortir les chocs, vos pieds rempliront le même rôle à chaque déséquilibre de votre machine. Il existe aujourd’hui des chaussures de moto pour tous les styles, pour tous les goûts. Bottes en cuir, bottes façon baskets, bottes de moto à talons… Quel que soit votre style, il est important de choisir des bottes qui vous maintiendrons correctement le pied et surtout la cheville en cas de chute ou de choc. Les bottes moto savent désormais se faire discrètes tout en restant ultra efficaces.

Comptez en moyenne 100€ pour une paire de bottes de moto

Surtout, les essayer avant de les adopter

Si vous faites le compte, vous verrez qu’il est possible d’avoir un équipement moto neuf et parfaitement protecteur pour une moyenne de 350€. Cette somme est indicative et il vous sera toujours possible de trouver des pièces moins chères que d’autres. Que vous choisissiez le prêt de matériel, l’achat neuf ou l’achat d’occasion, une dernière règle d’or : Essayez ! Portez les vêtements et bougez avec eux. Vous devez être capable de mobiliser vos mains, vos pouces en particulier, de sentir que vos poignets sont mobiles et qu’aucune protection ne vous gêne au niveau du dos, des épaules ou des genoux. Vous allez passer des heures dans ces vêtements, ils doivent parfaitement vous convenir, au niveau taille, morphologie et composition.

Bien choisir son premier équipement moto demande du temps, des essayages et une bonne prise d’information. Si vous souhaitez acheter sur le net, assurez-vous de la qualité du site ainsi que de son service après-vente. Votre équipement est un investissement mais il vous sauvera peut être la vie un jour, pensez-y.

Le BSR soit Brevet de Sécurité Routière, appelé depuis 2013 « AM », n’est pas à proprement parler une épreuve d’un permis de conduire mais il est une étape à valider, une formation obligatoire, pour pouvoir circuler sur un cyclomoteur à partir de 14ans. Il a été mis en place par le gouvernement Français en 1997 car le nombre de jeunes victimes d’accidents de deux-roues ne cessait d’augmenter. Il devenait urgent d’en former les conducteurs et de leur enseigner règles de conduite et signalisation routière.

 

Le BSR, à qui s’adresse-t-il ?

Le brevet de sécurité routière s’adresse à tous les conducteurs de deux roues de 50cm3 dès 14ans ou d’un « quadricycle léger à moteur », soit d’une petite voiturette électrique à partir de l’âge de 16ans. Il peut être suivi par tout conducteur français et il est obligatoire. Nul ne peut rouler en cyclomoteur de 50cm3 ou en quadricycle léger à moteur sur la route sans cette formation. Le cas échéant, il s’expose à des sanctions graves.

Qu’apprend-t-on au Brevet de Sécurité Routière

Le BSR n’enseigne pas seulement la signalisation routière mais précise les comportements généraux à adopter sur la route. Le premier point abordé est par exemple l’équipement nécessaire à la bonne protection du cyclomotoriste. La France fait partie des 98 pays du monde à avoir rendu obligatoire le port de casque pour tous les deux roues motorisés évoluant sur route. La jeunesse et l’insouciance des futurs conducteurs les entraînent souvent à prendre des risques quand à leur niveau d’équipement. Des raisons qui poussent chaque année le gouvernement à légiférer ou à voter des propositions de loi visant à réglementer davantage l’équipement des conducteurs et de leurs machines.

Le BSR se compose alors d’une formation théorique puis d’une formation pratique qui permettent à elles-deux de connaître les règles générales de circulation et de sécurité routière. Elles sont l’occasion pour le futur cyclomotoriste d’apprendre à évoluer sur l’espace routier, dans de vraies conditions de circulation et donc aux côtés d’autres véhicules parfois imprévisibles, tout en veillant à leur propre sécurité et à celle des autres usagers de la route. Certains conseils ou certaines leçons peuvent paraître anodines à première vue mais ce sont des étapes primordiales de l’éducation de tout conducteur.

La formation Théorique pour débuter

L’Attestation Scolaire de Sécurité Routière de niveau 1 (ASSR 1) est l’épreuve théorique du Permis AM et donc la première étape de la formation théorique du BSR. Elle est composée de cinq heures de leçons puis d’un questionnaire qui teste les connaissances du jeune. Cette étape peut être validée ou non selon les résultats obtenus. Les cinq heures de formation portent sur les règles de circulation en vigueur en France, les comportements routiers mais aussi la courtoisie et le respect des autres utilisateurs. Certificats d’assurance, pollution, bruit autorisé… Les informations à retenir sont déjà nombreuses.

La formation de l’ASSR 1 est aujourd’hui dispensée dans tous les collèges et validée par la délivrance, en classe de 5ème de l’attestation scolaire de sécurité routière de premier niveau. Elle peut être poursuivie par la délivrance en classe de 3ème de l’attestation scolaire de second niveau ASSR 2.

L’ASSR 2 peut être passée seule et présente les mêmes apprentissages que l’ASSR1. Ces deux formations ne peuvent être délivrées qu’aux élèves scolarisés en France.

La validation d’une de ces deux formations diplômantes est obligatoire pour pouvoir s’inscrire à la formation pratique du BSR.

La formation pratique pour mettre tout cela en application

La Formation pratique est assurée en petits groupes de 2 à 6 élèves et dispensée par un formateur qualifié. Il n’est pas possible de faire conduire plus de 3 élèves à la fois. La formation se déroule en deux étapes successives distinctes :

– 3 heures de formation pratique dites « Hors circulation », le plus souvent sur des circuits, des parkings fermés à la circulation, des cours d’établissement scolaire.

– 4 heures de formation obligatoire dites « En circulation » pour se confronter aux autres utilisateurs et prendre pleinement conscience que nous ne sommes pas seul sur la route.

Ces deux étapes sont espacées d’un intervalle d’une heure de repos mais aussi d’une heure de sensibilisation aux dangers de la route. Une heure ajoutée à la théorie qui vient se placer juste après les deux premières heures d’expérience vécue « en circulation », deux premières heures qui font souvent réellement prendre conscience aux utilisateurs des notions de vitesse, d’instabilité et de partage de la route. Un moment d’échange et de mise au point.

La formation « Hors circulation »

-2 heures de formation sont consacrées à l’acquisition des connaissances et des compétences suivantes :

Les équipements indispensables à la conduite d’un cyclomoteur et leur rôle

Les principaux organes du véhicule. Savoir effectuer les contrôles indispensables pour l’entretien et le maintien de la sécurité

-1 heure de formation est consacrée à la maîtrise technique du véhicule. Elle permet au formateur de vérifier que vous êtes bien apte, physiquement et moralement, à conduire ce deux-roues sur l’espace public. Elle permet au cyclomotoristes de tester et de découvrir la conduite d’un deux-roues motorisé, chose qui n’est pas donnée à tout le monde.

La formation « En circulation »

– 4 heures de formation pour apprendre à :

• S’ insérer dans la circulation et la quitter en prenant en compte la vitesse des autres véhicules
• Rouler en s’assurant d’être bien vu
• Choisir la position sur la chaussée
• Ralentir et immobiliser son cyclomoteur
• Adapter l’allure en fonction de ses capacités et des possibilités de son véhicule
• Franchir les différents types d’intersections en toute sécurité
• Changer de direction et le signaler
• Prendre des informations et communiquer avec les autres usagers

La validation de la formation

Une fois suivies ces huit heures de formation, le formateur qui a suivi l’élève remplit une Attestation de suivi de la formation pratique du BSR et la lui délivre. S’il en estime le candidat apte, il lui fera parvenir ensuite le titre de conduite correspondant. L’attestation de suivi de la formation, seule, ne suffit par pour être titulaire du BSR.

Informations pratiques et rappels

L’inscription à la formation de l’ASSR, 1 ou 2, en dehors du milieu scolaire, peut se faire auprès des mairies et des établissements GRETA. Deux sessions nationales par an seulement sont organisées, une en mars et une en octobre.

Pour s’inscrire au BSR, il suffit de s’inscrire dans l’auto-école la plus proche de chez vous. Les prix varient grandement, selon les régions et les auto-écoles, de 60€ à plus de 300€. Veillez à bien faire un tour d’horizon des propositions et à demander de nombreux devis.

Les formations délivrées à partir de janvier 2013, faisant donc partie de la catégorie AM du permis de conduire, sont valables en Europe. Les BSR délivrés avant cette date ne sont valables qu’en France.

Il existe aujourd’hui de nombreux livres ou sites internet pour se préparer et s’entraîner aux épreuves de l’ASSR et du BSR. Certains sont gratuits, d’autres non, mais ils sont tous très utiles et peuvent vous servir suite à l’examen en cas de doute.

S’il ne rentre pas dans la catégorie des permis à point, le détenteur du BSR s’expose tout de même à des amendes tarifaires en cas d’infraction routière. Comme tout conducteur, il doit être maître de son véhicule et connaître toutes les règles de sécurité routières en vigueur.

C’était déjà le cas pour les automobilistes depuis le 1 juillet 2008. Bientôt, à partir du 1 janvier 2016, les motards devront être équipés d’un « gilet de haute visibilité »dit « gilet rétro-réfléchissant » ou plus communément « gilet jaune fluo ».
Ce décret publié le 10 mai dernier dans le Journal Officiel concerne tous les utilisateurs de deux-roues (motards et scootéristes), de trois-roues, ainsi que les quadricycles à moteurs non-carrossés.

Quand utiliser ce gilet de sécurité ?

Les motards n’ont pas à s’en faire, ils ne sont pas tenus de porter ce gilet en tout-temps (et heureusement d’ailleurs). Même s’il serait plus sécurisant de le porter, ils pourront simplement le ranger dans leur véhicule quand ils seront en circulation.

Des sanctions sont prévues en cas d’infraction.

Si vous immobilisez votre véhicule dans le cadre d’un arrêt d’urgence, il vous faudra obligatoirement porter ce gilet, autrement vous vous exposez à une amende s’élevant à 135 euros<
Si vous faites l’objet d’un contrôle et que vous ne possédez pas de gilet à bord du véhicule, cette fois l’amende s’élèvera à 11 euros.

Faire de la sécurité une priorité

Compte tenu de la forte exposition au danger à deux-roues, il est primordial de prioriser la sécurité.
Cela passe d’abord par le respect le code de la route, le repos et l’anticipation.
Un motard se doit aussi de prêter une double attention à son taux d’alcoolémie,  car les réflexes et la rapidité d’exécution feront toute la différence en cas de danger imminent.

Si vous songez à faire l’acquisition d’une moto, assurez-vous de vous équiper d’une gamme de vêtement de protection moto complète et adéquate, car en cas d’accident, votre équipement vous sera d’une grande utilité, car elle est votre unique protection en cas de chute ou de glissade. Vous pouvez comparer gratuitement plusieurs offres et solutions sur notre eshop moto, par exemple.
En attendant l’entrée en vigueur du décret en janvier 2016, soyons tous responsables sur nos routes.